LES QUATRE VÉRITÉS
Et si on arrêtait d'être gentils ?
DURÉE : +/- 90 minutes
DISTRIBUTION
Deux femmes et deux hommes.
Il existe une autre version de la pièce pour 3 femmes + 1 homme
et une autre pour 3 hommes + 1 femme
COSTUMES, ACCESSOIRES & DÉCOR
Tenues de tous les jours.
L’histoire se déroule dans un salon. Fauteuils, canapé, table basse.
Note
Cette nouvelle pièce sera jouée par La Compagnie du Mardi à partir de fin 2022. Les 11 et 12 septembre à Fontenay Saint-Père (78), et ensuite à Clamart (92), puis à Paris pour une vingtaine de dates et ensuite all around the world !
L'HISTOIRE
Fernand est comédien amateur. Après sa représentation, il attend les compliments que ne manqueront pas de lui faire Anissa, sa femme et Nono, son meilleur ami. Mais Perrine, la compagne de ce dernier, n’est pas convaincue par le talent de Fernand.
Pour lui faire plaisir, Anissa et Nono sont d’avis de ne rien dire. Au contraire, Perrine pense qu’il ne faut pas lui cacher la vérité.
Convaincra-t-elle ses amis qu’en amour comme en amitié, on doit tout se dire ?
Les quatre vérités est une comédie qui parle des non-dits, les petits mensonges que l’on dit pour ne pas blesser ou pour faire plaisir.
“Tu chantes trop bien. Ta nouvelle coiffure est magnifique. J’adore tes photos de vacances. Tu me donneras la recette de ce plat ?” N’avez-vous pas dit un jour une de ces phrases, alors que vous ne le pensiez pas ?
Peut-on vraiment dire ce qu’on pense à tous et surtout à ceux qui nous sont proches ? C’est le propos de cette pièce dans laquelle nos personnages confrontent leur conception de la franchise.
Car si toute vérité n’est pas bonne à dire, elle l’est encore moins à entendre, comme l’apprendront à leurs dépens les protagonistes de cette histoire. C’est l’heure de la sincérité et tant pis pour les dégâts qu’elle peut occasionner.
Une comédie percutante, sincère, vraie et… cruellement drôle !
UN EXTRAIT
FERNAND. Toi qu’es si maligne pour te moquer des autres, ça te fait rire si je te dis que je n’ai pas aimé ton filet mignon à l’ail l’autre soir ? Tu nous as bassinés avec tes “Il est bon, hein ?”, “Ah la la, qu’est-ce qu’il est bon !”, “Je suis vachement contente que ce soit bon !”. C’était pas bon, c’était trop cuit, trop gras, y’avait trop d’ail et il m’est resté trois jours sur l’estomac ! Ça te fait pas rire ?
PERRINE outrée. Mon filet mignon pas bon ?
FERNAND. Hein chérie ?
ANISSA paniquée. Pitié, ne me demande pas mon avis !
NONO à Perrine. Il était excellent, ton filet, Pupuce.
FERNAND. Menteur ! Menteur, menteur, menteur ! Dès qu’elle est allée dans la cuisine, t’as refilé ton morceau au clébard ! (Nono panique) Ose dire que c’est pas vrai !
PERRINE sidérée. T’as donné mon filet mignon au chien ?
NONO prudent. Non…
FERNAND avec un geste comme pour le frapper. Dis la vérité ou je t’en colle une !
Perrine guette sa réponse. Nono acquiesce d’un air désolé.
PERRINE. S’il l’a mangé, ça prouve que c’est bon !
NONO. Calme-toi, Fernand, calme-toi !
FERNAND hurle. Je suis très calme ! Très très calme ! Tu veux que je te montre comment c’est quand je suis énervé ?
NONO. Euh… non merci !
FERNAND. C’est chouette de se raconter des histoires pour fendre la gueule ! Je continue ? Qui veut se marrer ? (vers Anissa) À toi ! (Anissa inquiète) Cet après-midi, tu m’as demandé ce que je pensais de ta robe ?
ANISSA inquiète. Elle me va pas ?
FERNAND. Pas du tout ! On dirait un sac, t’as l’air d’une mémère et elle t’aplatit les fesses !
ANISSA. Pourquoi tu ne me l’as pas dit ?
FERNAND. Parce j’étais un faux-jeton. Maintenant, je suis honnête, je confirme : dans cette robe, t’as le cul plat !
ANISSA. Redis-le encore une fois, je me fais refaire les fesses !
PERRINE. C’est la faute de ta robe, pas de tes fesses.
FERNAND. Si ça lui fait plaisir de se faire gonfler l’arrière-train, laisse-la s’amuser ! Tu veux ma pompe à vélo ?
ANISSA décidée. Je vais le faire ! Préviens le banquier, y’en a pour cinq mille euros !
FERNAND. Cinq mille euros ?
ANISSA. Par fesse !
FERNAND. Par fesse ? Y’en a combien ?
NONO. Deux, je crois !
FERNAND. Oublie ! Elles sont parfaites !
ANISSA. Tu me trouves ridicule ?
PERRINE. T’inquiète, si le ridicule tuait, y’a longtemps que la terre serait dépeuplée !
FERNAND. Je ne savais pas comment on faisait pour mettre une ambiance sympathique dans une soirée, maintenant je sais : il faut s’envoyer des saloperies, faut vider son sac !
(à suivre)
Si le ridicule tuait, y’a longtemps que la terre serait dépeuplée !
La vérité, c’est comme les slips et les brosses à dents, ça ne se partage pas !
Surprends-moi, étonne-moi,
bouscule-moi ! J’ai l’impression de regarder en boucle le même épisode de la même série !
Un étudiant qui assassine deux vieilles bonnes femmes, j’ai beau réfléchir, je ne vois pas ce qu’il y a de drôle…
Après une demi-douzaine d’apéros, n’importe qui ferait rire un troupeau de ragondins avec n’importe quoi !
Tu l’as laissée sans voix. C’est pour ça qu’elle ne dit pas grand-chose. Quand on est sans voix, on ne parle pas, logique…
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