DE L'UNE À L'AUTRE / DE L'UN À L'AUTRE
Une comédie doublement romantique
DURÉE : +/- 90 minutes
DISTRIBUTION
Deux versions de la pièce sont disponibles :
- pour deux femmes et un homme
- pour deux hommes et une femme
COSTUMES & DÉCOR
Tenues quotidiennes.
L'action se déroule sur lebalcon-terrasse d’un appartement.
L'HISTOIRE L'HISTOIRE
De l'une à l'autre : De l'un à l'autre :
C’est l’histoire d’une femme qui aime un homme… C’est l’histoire d’une femme qui aime un homme…
C’est l’histoire d’une femme qui aime une femme… C’est l’histoire d’une femme qui aime un autre homme…
C’est l’histoire d’une femme qui aime les deux…
Et c'est compliqué.
Dans les deux versions, cette pièce met en scène un trio de personnages embarqué dans le tourbillon d’une belle amitié amoureuse. Une comédie moderne sur la tolérance d’aimer différemment. Un hymne à l’amour libre de toute contrainte qui bouscule l’idée traditionnelle du couple.
Une situation contemporaine, des répliques qui font mouche, des personnages attachants font de cette pièce une histoire d’amour touchante et insolite. Grave, légère, féroce mais toujours drôle.
UN EXTRAIT de “De l'une à l'autre”
PAULINE. Bois un coup. (elle boit, se calme) Ça va mieux ?... (elle acquiesce) Je suis là, mon cœur…
DAMIEN. On est là !
PAULINE. Sauf que moi, c’est différent, parce que… (à Laurence) Je lui annonce la grande nouvelle ?
DAMIEN. Elle te quitte ?
PAULINE. Pourquoi tu dis ça ?
DAMIEN. Une grande nouvelle, pour moi, c’est si elle te quitte !
PAULINE. Raté, mec ! C’est toi qu’elle va quitter : j’ai demandé Laurence en mariage et elle m’a dit qu’elle accepterait quand elle aurait des cheveux blancs. C’est fait !
DAMIEN. Pardon ?
PAULINE sort l’écrin de la bague de sa poche en chantonnant. J’ai demandé Laurence en mariage !
DAMIEN. Mais…
PAULINE même ton. Y’a pas de mais !
DAMIEN. Si y’a un mais ! (il sort l’écrin de la bague de sa poche. Même ton) Moi aussi j’ai demandé Laurence en mariage !
PAULINE. Oh le con ! Quand ça ?
DAMIEN. Samedi !
PAULINE. Oh le con ! À quelle heure ?
DAMIEN. Vingt-deux heures quinze !
PAULINE. Oh le con ! Où ça ?
LAURENCE. On s’en fout de où quand comment ! Vous m’avez tous les deux demandée en mariage, presque au même moment ! C’est pour ça que vous êtes ici... (elle lève son verre) À l’amour ? (ils trinquent. Damien et Pauline sourient à Laurence et se font une grimace entre eux )
DAMIEN / PAULINE. À l’amour !
DAMIEN. Tu nous as réunis pour nous dire qui était le gagnant ?
PAULINE. Ou le perdant !
DAMIEN. Ça revient au même !
PAULINE. Question de point de vue... Si je suis la gagnante, effectivement, pour moi ça revient au même que tu sois le perdant !
DAMIEN. Laurence, quand je t’ai demandée en mariage, tu m’as dit que tu voulais garder ta liberté…
PAULINE. Elle t’a dit ça pour accepter ma proposition !
LAURENCE à Pauline. Laisse-le parler !
DAMIEN. Et aujourd’hui, tu changes d’avis parce tu as un cheveu blanc…
PAULINE fait “deux” avec ses doigts. Deux cheveux blancs ! (regard appuyé de Laurence pour lui signifier de se taire)
DAMIEN. Pénible, elle ! (à Pauline) Tu sais que tu es pénible ?
PAULINE amusée. Ça veut dire quoi pénible ? C’est un mot de la même famille que péniche, pénis, pénitencier ?
DAMIEN mime qu’il lui tire dessus puis souffle sur le canon et range le révolver dans sa poche. Tu disais, Laurence ?
LAURENCE. Vos sympathiques demandes ont soulevé des interrogations, lesquelles ont été confortées par un cheveu blanc.
PAULINE fait “deux” avec ses doigts. Deux cheveux blancs !
LAURENCE / DAMIEN. LA FERME !
LAURENCE. C’est pour ça que je voulais vous voir, pour m’aider à prendre une décision…
DAMIEN. C’est-à-dire ?... Soit c’est elle, soit c’est moi ?
PAULINE. On dirait, oui. La période d’essai est terminée, l’un de nous deux va signer un CDI ! (à Damien) Tu flippes ?
(à suivre)
Je lui ai fait le parcours touristique habituel du baiser : contournement des incisives, visite aux amygdales, clin d’œil à la luette, le grand classique !
Tu dois te marier pour contredire ton père qui est persuadé que tu vieilliras seule comme une vieille chaussette au fond d’un tiroir .
Au prochain match, on t’invite. On fera un concours de rot. T’as intérêt à t’entraîner avant, elle est très forte !
La dernière fois, elle a pété
deux carreaux !
Connaitre sa table de deux ou la mort de Louis XVI, ça n’empêche pas d’être bête comme un balai à chiottes.
C’est toujours les gentils qui se
font avoir. Ras le bol !
Je vais devenir con, moi aussi !
Je suis ceinture noire de coups de pied dans les couilles, septième dan !
Pour lire le début de cette pièce, cliquez sur ce bouton →
Pour lire toute la pièce,
cliquez sur ce bouton →
